jeudi 12 mai 2011

La folie des lasagnes

Comme on s'amuse à Madrid!

J'ai la fierté de vous annoncer que ça y est, je suis enfin rentrée das le super magazin de surgelé en face de chez moi: la Sirena!
Et alors? Sans vouloir être grossière (c'est pas genre, et c'est pas parce qu'on a un gros derrière, qu'il faut jurer comme charretière. J'espère que vous avez relevé l'effort de rime là!!) mais ça pête trop!! (déçus par ma grossièreté, vous vous attendez à plus? Bah, oui, c'est la vie!)
Donc, c'est un endroit calme, blanc où il fait froid, avec tout pleins de frigos allongés sur le sol, éclairé par cette lumière blanche... Enfin, voilà quoi c'est un magasin de surgelés, normal. Normal? Oui, sauf que:
1- la dame elle est très gentille et elle est toute seule et même si chez Picard souvent ils sont aussi très gentil, je suis pas convaincue que ça fasse partie des caractéristiques des vendeuses de surgelés alors ça vaut le coup de le signaler!
2- C'est l'Espagne donc il y a un rayon entier de... Seiches et calamars! et oui!
3- Même si on n'a pas la carte de fidélité on gagne quand même des points. Comme ça en rentrant à la maison, après avoir tout ranger dans le congélo, on peut organiser une activité collage de points sur le catalogue.
4- Avec les points on gagne des super couteaux de cuisine!! et c'est exactement ce qui nous manque, elle est pas belle la vie?


Bon mais avant j'étais allée chez Carrefour Market, là-bas, loin. Je confirme il y en a un plus près. Si vous vous souvenez bien, je suis rentrée les bras bien chargés. C'est que je voulais faire des lasagnes à Tithom. Et comme le paquet de lasagne me semblait étrangement petit et que Tithom, bah... il mange bien le garçon! J'en ai acheté 4! on sait jamais!
Je confirme, 1 paquet c'était largement suffisant. Même un demi paquet suffisait. Du coup, je me spécialise dans les lasagnes. En une semaine on a mangé:
Des lasagnes fromage de chèvre / courgettes puis,
Des lasagnes fromage de chèvre / courgettes réchauffées puis,
Des lasagnes saumon épinards
Et là, je dois vous laisser parce que j'attaque les lasagnes saumon épinards réchauffées!! mmmm...

vendredi 6 mai 2011

Madriiiiiid, ses femmes et ses avocats schizophrènes!

AAAh, Madrid, l'Espagne!!!
ça y est j'ai déménagé. Je quitte provisoirement (pour 6 mois) mon jardin et la petite capitale hollandaise (de toutes façons, ils ont fait des travaux à côté et ils m'ont enlevé mes jolies roses sauvages) pour un petit appart lumineux dans la grande capitale espagnole.

Et ouais, le premier sentiment c'est celui-là: Madrid, c'est une grande ville! Y'a des grosses avenues avec des voitures partout, les gens ne font pas attention à vous quand vous marchez dans la rue, vous n'êtes qu'un inconnu de plus!

Mais ils ont un truc les espagnols, parce que ça a beau être la vraie vie, on se croit quand même très vite dans un film d'Almodovar. Les femmes surtout pourraient être des personnages de ses films. Elles ont ce petit je-ne-sais-quoi... Elles sont hyper masculines! C'est ça le truc, elle ressemble à des hommes. Mais pas physiquement, quand on les voit, ya pas de doutes ce sont des femmes. Mais leur look, leur attitude, la façon dont elles fument, cette espèce de fierté macho que pourtant les hommes n'ont pas tant que ça! Moi, ces femmes, elles m'intriguent vachement!!



Je pense que j'y reviendrais plus tard quand j'aurais un peu plus progressé sur le mystère de la femme madrilène...

Pour le moment, je n'ai pas encore bien mes repères dans cette ville. Tout ce que je sais, c'est que Tithom il m'a fait un drôle de coup en prenant un appart juste à côté d'une grosse zone de shopping: Mango (énooorme Mango), H&M, Bershka et... et surtout: le Corte Ingles!!

Alors voilà, moi je suis une novice, le Corte Ingles, je ne connais pas sauf de nom. Une fois arrivée, il fallait bien que j'aille faire des courses sinon nous aurions été condamnés à manger des pizzas et des plats chinois à domicile tous les jours (ce qui ne semble pas perturber Tithom, ça m'inquiête un peu , mais passons!).
Donc, en bonne googlegirl que je suis, je me précipite sur googlemaps et je demande poliement où se trouve le supermarché le plus proche, réponse: le Corte Ingles! comme vous le verrez, la politesse ne marche pas toujours avec Google, parfois l'algorythme a juste envie de se foutre de vous (oui, oui, j'entretiens une relation très personnelle avec l'algorythme de google, c'est une gentille petite bestiole souvent très serviable mais parfois assez capricieuse!). 
Ni une, ni deux, me voici partie d'un pas décidé vers le Corte Ingles. Pour commencé j'ai bien mis 1h à y trouver le supermarché, après avoir visité l'étage mode féminine, m'être perdue parmis des petites sandales de toutes les couleurs, avoir respiré toutes les dernières fragrances du moment, zyeuté les rayon des slips pour homme à l'étage mode masculine, et tripatouillé toutes les douces serviettes du rayon linge de maison; c'est alors que je reniflait le cuire d'un joli sac hors de prix, et que ma main droite s'échappait déjà en direction des lunettes de soleil de star DKNY que, une minie partie de mon cerveau appelée la mémoire a repéré la cible tant recherchée: tout au bout du couloir, je crois distinguer des caisses et derrière, des fruits! youpiiiiii!! Dotée d'une force de caractère et d'une volonté à toute épreuve (et d'un porte monnaie vide!) je laisse tomber sac en cuire et lunettes de star et je m'engouffre dans ce petit coin de paradis... 
Ouais! Bah, c'est surtout le paradis du plastique!!! Pas un pauvre fruit n'a le droit de respirer l'aire humide climatisé, tous sont soigneusement placés sur des petites barquette et enveloppés dans du cellophane, comme une sorte de camisole de force pour des fruits en cellule d'isolement. Bah, franchement, vous m'excuserez mais moi, des avocats schizophrènes à preque 6 € la barquette de 4, ils ont beau être mexicains, j'en veut pas! Je me suis donc armée de mon plus beau sourire, j'ai tourné les talons, calmement reposé mon panier à roulettes et je suis partie!

Résultat, j'ai marché et marché. Je suis allée au Carrefour Market, vachement moins glamour mais aussi beaucoup plus dans mon budget. J'en suis ressortie avec deux énormes sacs. J'ai marché et marché pour rentrer à la maison et là... en arrivant par l'autre côté de la rue, je découvre quoi? Il y a un Dia (ED) juste en bas de chez moi, dans ma rue!
(foutu algorythme! en plus Tithom il dit qu'il y a aussi un carrefour market dans notre rue :-/ )

et juste à côté il y a la boutique "la sirena" c'est l'équivalent de notre picard. Des surgelés tout pleins, mes yeux pétillaient de joie à l'idée de toutes les bonnes choses que j'allais pouvoir manger. Mais juste mes yeux, parce que le reste de mon corps ne demandait qu'à rentrer à la maison: les pieds en bouillies à force de piétiner entre les rayons, les bouts des doigts endormis par le poid des sacs de course, les épaules et le dos, n'en parlons pas. Du coup l'idée d'aller me peler les fesses, seule partie de mon corps encore en forme, dans les rayons de surgelés était tout de suite nettement moins alléchante!

Ah... Madrid, l'Espagne... je vais y être très bien!

mercredi 13 avril 2011

FaBoGirl en temps de crise

Houlalala, quel sujet! LA CRISE!!
Qu'est-ce qu'on en a bouffé de la crise! Mais voilà les Zamis, je suis de retour et franchement, je ne vois pas d'autre terme pour qualifier l'état dans lequel je me sens aujourd'hui fortement, les autres jours de manières plus latente.
Déjà, je vous rassure, la crise c'est partout! Et la crise partout façon FaBo ça donne d'abord ça:
Un voyage au mexique et mes adieux à mon dernier jean encore mettable!!! Le derrière ne rentre plus...
Mais si, il rentre, je vous dit qu'il rentre moi!
CRAAAAACK!
Conclusion? Il ne rentrait pas!

Mais vous me direz, c'est pas grave ça encore, oui sauf que...
Dans le sud du Mexique où j'avais le plaisir de trémousser mon petit (ouais, bon bah ça va là!!) derrière, les femmes sont... comment dire? pas très grandes. Elles sont petites! et du coup pas moyen de trouver un jean correct à ma taille et non, le problème ce n'est pas le derrière, le problème c'est les jambes qui le portent. 

Mais j'entends les voix raleuses, jalouses et moqueuses : 
"Ouais, bah ça va, elle va pas se plaindre quand même, les caraïbes sans jean c'est pas non plus la mort!! les fesses à l'aire au soleil, y'a pire!!"

Oui, oui, mes Zamis, vous avez fort raison mais... et si c'était un signe???
Parce qu'une fois arrivée en France, à Paris (vous saviez qu'il fait froid à Paris???) bah... les fesses à l'aire c'est tout de suite vachement moins drôle. Et être obligé de supplier P'titemoma pour une petite ralonge histoire de couvrir mon derrière n'est pas non plus très agréable. Du coup, P'titemoma s'est remise aux jeans et c'est une grande réussite. 

Donc le pantalon était un signe? Oui, un signe très sérieux, je suis obligée de le reconnaître: la crise m'explose à la tronche: j'ai toujours de grandes envies, toujours de foutus gouts de luxe, sauf que je fais toujours une thèse, c'est balot n'est-ce pas? Et en plus, Tithom travaille dans une banque avec que des frimeurs qui se disent comme ça: "tiens, et si je fêtais mon anniversaire à Ibiza"
Moi je vis pas sur la même planète, je sais même pas où c'est Ibiza! Et mon derrière a beau adoré la fête et la musique y'a pas moyen qu'il vol pour aller se trouver le cocktail le plus cher d'Europe (c'est cher Ibiza??)!!

vendredi 1 avril 2011

Les joies de l'anthropologie 1



Du coup, je lis attentivement Marcel Detienne, Comparer l'incomparable, 2000, Paris, Seuil. Et ouais!